dimanche 8 février 2015

Qui es-tu Alaska ? - John Green








Synopsis :
  Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle et intelligente, Alaska Young.








Ce que j'en ai pensé : 

   Si j'ai lu ce livre, c'était tout d'abord parce qu'après avoir lu Nos Étoiles Contraires ( que j'ai adoré ), j'ai eu envie de découvrir d'autres romans de l'auteur, à savoir : John Green. J'avais envie de me faire mon propre avis sur ce monsieur. J'ai donc acheté Qui es-tu Alaska, il y a un bon moment maintenant. Il faut dire que je ne m'étais absolument pas renseigné sur ce livre, je voulais m'y lancer comme ça, sauter dans le noir et voir comment j'allais atterrir. 

   Pour tout vous dire, et pour bien commencer cette chronique, j'ai adoré. Voilà. Alors oui, peut être que j'ai adoré parce que j'étais dans une période de changement, de stress, et que ça fait du bien de se sentir « fille » en lisant des p'tites romances d'aujourd'hui, avec l'héroïne qui est « différente », et le héro qui la respecte, enfin vous voyez le genre. Mais en fait, j'ai surtout aimé parce que ce bouquin m'a surprise. Soyons clairs, il était cliché, mais ce n'était les clichés « clichés ». Ils n'allaient pas ensemble. Bref, j'm'attendais pas à ça quoi ! Déjà, Miles, dit le Gros n'était pas DU TOUT comme je l'imaginais. Il est grand et maigre. Et il est intelligent. Moi j'l'imaginais banal. Carrément banal. Alors que grand et maigre, pour moi, c'est pas banal x). Et puis l'apparition du Colonel m'a fait bien rigoler. Le Colonel, j'crois que c'est mon personnage préféré, il est vraiment comique, et il est bien dans le style de garçon qui me fait rire. Et puis, je l'imaginais comme une personne que je connais, alors j'ai bien rigolé. L'histoire en général est assez fluide, on suit la vie du Gros à travers ses études, et ses conneries qui deviendront de plus en plus nombreuses, mais c'est rigolo. Franchement, je n'ai pas été déçue par l'ambiance décrite dans le livre, et tous les personnages avaient un « truc », cette chose qui fait qu'un personnage n'est plus simplement des mots, mais un personnage vivant, avec des sentiments, des préférences, des défauts et des qualités. Et des cheveux. C'est des histoires d'ados de 16 ans quoi, ça pourrait être mon histoire, alors oui, ça m'a plu. 
La rencontre qui m'a le plus surprise était celle d'Alaska. Alaska quoi. Attention, c'est un peu du spoil : moi, j’imaginais une fille timide, renfermée, mais qui savait foutre de jolis vents aux gens. PAS DU TOUT. Alaska, c'est la fille « la plus sexy de la Terre. ». Extrêmement sarcastique, et totalement instable, je ne m'attendais tellement, mais tellement pas à ce genre de personnage. Et en fait, ça m'a beaucoup plus, j'ai beaucoup ri. Alaska est complètement dingue et on s'amuse à suivre les aventure du Gros avec elle. Oui parce qu'évidemment, le Gros la trouve hyper attirante et sexy, mais il va en plus tomber amoureux d'elle. Bien sûr, ce n'est pas le seul à l'aimer, tout le monde, même les weekendeur, apprécie, ou au moins admire Alaska.

   Un p'tit mot à dire sur l'écriture : D'habitude, j'aime pas trop les phrases clichés sur la vie et tout, enfin si j'aime bien, mais j'trouve que ça devient surfait. Elles sont biens que quand c'est moi qui les invente, mais bon bref, John Green est un des rares auteurs à me les faire apprécier et à me faire méditer dessus. Et rien que pour ça, chapeau John. Plusieurs fois, j'ai levé la tête du livre, en me disant « Ah ouais... » et à passer entre 5 à 30 minutes à réfléchir à cette phrase. C'est fou !

   Le nom des chapitres est du style « Cent Quarante-trois jours avant ». Et la grande question fut donc : avant quoi ? Il faut également savoir que vers la fin du livre, il y a écrit « Après ». J'ai adoré me poser cette question, être toute excitée quand les jours devenaient vraiment peu nombreux, je voulais savoir. Pour ceux qui ont lu le livre, vous savez. J'ai pris une gifle. En fait je m'y attendais un peu, mais... Ouah. Non. Pas comme ça. Pas... Ouah. Un gifle j'vous dit. Ça m'a fait encore plus apprécier ce bouquin. Juste... Génial. C'est pas un gentil John Green en vrai.

   Je sais qu'un film est censé sortir pendant les grandes vacances. J'sais pas si j'ai envie de le voir. Enfin si, évidemment que j'ai envie de le voir. Mais j'ai pas envie de perdre l'image des personnages tels que je me les imaginais.

    En bref, j'ai adoré ce bouquin. Coup de foudre, pire même, pas un coup de cœur, mais... Ouah. Trop génial. Franchement, à lire. Je sais pas trop comment conclure. C'était... C'était intense. Voilà. C'était des moments intenses.


Citations : 

«J'ai donc décidé de fumer. 
Voilà ce que je me suis dit : " La fumée fera fuir les moustiques. " Et, jusqu'à un certain point, ce fut vrai. Cependant, je mentirais si je prétendais que je suis devenu fumeur dans le seul but de repousser des insectes. Je le suis devenu parce que : 1) j'étais tout seul sur une balancelle, 2) j'avais des cigarettes et 3) j'ai pensé que si tous les autres arrivaient à fumer sans tousser, je le pouvais aussi. Bref, je n'avais pas de raison valable. Alors, oui, disons que 4) c'était à cause des moustiques.»

«- Debout, tu sais quelle heure il est ?
- Il est 7h36.
- Non, le Gros. Il est l'heure de se marrer ! »

« -Tu n'es pas mal non plus, ai-je dit, troublé par son compliment. Mais oublie ce que je viens de dire parce que j'adore ma copine. Attends une seconde. En fait, je n'en ai pas. »

« Nous pensons être invincible parce que nous le sommes. »


Sans prévenir - Matthew Crow







Synopsis :
   A quinze ans, Francis Wootton est passionné de vieux films, de musique rock et de lectures romantiques. Mais avant tout, il ne se prend pas au sérieux. Pas plus que les excentricités de sa mère ou la désinvolture de son adulte de frère. 
   Lorsqu'on lui diagnostique une leucémie, ses priorité changent. Il y a l'horreur d'être retardé d'une année au lycée, la menace d'une calvitie imminente, la nécessité de retrouver sa plus belle chemise au cas où une popstar lui rendrait visite pour une photo... 
   Mais il n'imaginait pas rencontrer Ambre, son caractère de chien, son humour féroce, sa vulnérabilité désarmante et irrésistible. 



Ce que j'en ai pensé :
   Un livre bouleversant, des personnages attachants. Voilà à quoi pourrait se résumer Sans prévenir, mais ça serait une insulte car ce livre c’est tellement plus que ça…

   Il y a beaucoup de joie, beaucoup de caractère aussi. Autant dans les traits physiques et moraux des personnages que dans les mots. Les mots, dans Sans prévenir, sont plus forts que tous les actes.

   Le jour où Francis découvre qu’il a un cancer… tout est fini pour lui mais il reste fort. Il ne pleure pas. Ou presque. C’est d’ailleurs sa mère qui parait dévastée (ce qui est compréhensible quand on sait qu’elle a déjà perdu une fille…). Francis est alors envoyé dans un hôpital (ou un centre ou une partie d’hôpital, bref) où d’autres jeunes atteints du cancer sont traités pour essayer de guérir. Et là, il fait la rencontre d’Ambre. Ambre, la belle Ambre, la féroce mais douce et aimante Ambre. J’ai énormément pu m’attacher à ce personnage et ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, j’ai vraiment succombé à la relation Ambre/Francis qui sonnait extrêmement juste.

   Ah oui, au fait, le premier qui compare ce livre à Nos étoiles contraires, je l’envoie au bûcher, d’acc ?

   Bref, où j’en étais moi ? Ce livre c’est de l’amour, c’est de la simplicité ! Tout ce que je peux attendre d’un roman. J’avais l’impression en lisant ce roman que chaque phrase était spontanée, je n’étais pas dans un catalogue de citations et pourtant chaque phrase était belle. Ce roman c’est tout simplement de l’amour à revendre, c’est de la douceur, c’est de la simplicité ! Et purée cette famille qu’il se paie Francis !

   Parlons-en d’ailleurs ! La mère de Francis m’a souvent fait rire et j’ai aussi été emmenée à ne pas la comprendre mais ça ne m’a aucunement dérangé dans ma lecture, j’ai même apprécié sa façon d’être incompréhensible. Le grand-frère est typiquement le grand-frère que je détesterais avoir mais il me fait tellement rire dans le livre que je ne vais pas chipoter hein !

   Au final, dans ce livre il y a vraiment de tout et si c’est un coup de cœur c’est parce que j’ai vraiment adoré la justesse et la simplicité (au risque de me répéter). L’histoire et les personnages sont réalistes, je n’avais pas l’impression de faire face à des personnages-types ou à des clichés niais et insupportables. Je conseille ce livre à tout le monde parce que c’est un beau livre sur la vie, sur l’amour mais surtout sur l’homme… 



Citations :

   «J’avais fini par comprendre que dans les histoires d’amour, tout ce qui comptait était dit entre les lignes. Il suffisait de savoir lire. Quand elle disait que la chambre était devenue ennuyeuse, ça voulait dire quel je lui manquais. Quand elle me disait que j’étais vraiment grave, ça voulait dire qu’elle succombait à mon charme irrésistible mais qu’elle avait peur de se montrer vulnérable en admettant l’attraction que j’exerçais sur elle. C’était probablement ma capacité à analyser ces subtilités capricieuses qui faisaient de moi le boy-friend idéal.»

   «Alors, tu vois, ce que je veux dire, c’est que je sais comment ça se passe quand les gens meurent. Je sais que c’est seulement quelqu’un en moins à la table du dîner, et que personne n’emporte le monde avec soi.»

   «Si je te prends à me regarder dormir, je te crève les yeux.»


Bref, ce livre c'était :